Mémorial du cimetière Parisien
32, avenue de Verdun en Ivry-sur-Seine


Dédié à trois résistants Costarmoricains fusillés par les Allemands au Mont-Valérien à Suresnes dans la Seine près de Paris :

le 12 décembre 1941 :
Joseph THORAVAL, né le 4 juillet 1922 à Lanrivain, marin à la Marine Nationale.
Entre à l'Ecole des pupilles de la marine en octobre 1936, embarqué sur "L'Armorique" en avril 1938, suit les cours de timonerie à Toulon d'avril à septembre 1939, embarqué sur le torpilleur "Bourrasque" en septembre 1939, son bâtiment fait naufrage en mer du Nord le 30 mai 1940.
Il fait patrie d'un réseau Gaulliste, sous lieutenant des Forces Françaises Combattantes.
Arrêté avec trente et un autres résistants à Brest durant l'été 1941, sous l'accusation d'avoir fait partie d'un groupe de terroristes, jugé le 22 novembre 1941 par le Tribunal Militaire siégeant rue Boissy d'Anglas à Paris 8ème qui le condamne ainsi que dix autres camarades à la peine de mort.
Stèle du square Rhin Danube à Brest dans le Finistère

le 22 décembre 1941 :
Maurice Charles Wilhem ROBERT, né le 4 février 1913 à Nancy dans la Meurthe-et-Moselle.
Prisonnier de guerre évadé, n'ayant pas rejoint en temps voulu le camp de prisonniers de guerre de Coëtquidan dans le Morbihan.
Travaille clandestinement dans un teillage de lin chez Alexis HENRY (qui fut condamné à 6 mois de prison pour avoir hébergé un prisonnier de guerre évadé) au Joncourt en Ploubezre.
Travaille à partir du 8 août 1940 chez Madame LE NAIR à Ploulec'h, arrêté par un gendarme allemand à 21 heures.
Fait partie du groupe Roger BARBE, jugé et condamné à la peine de mort pour espionnage au profit de l'ennemi.

le 1er juin 1942 à 7 heures :
Jean Félix René LE DANTEC, né le 24 avril 1903 à Saint-Nazaire dans la Loire-Atlantique, demeurant rue de la Corderie à Lannion.
Un des responsable du réseau "Evasion et Action".
Arrêté le 19 octobre 1941 à Paris (de nombreuses autres personnes sont arrêtées pour la même affaire les 19, 20 et 21 mai), considéré comme gaulliste notoire par l'occupant, emprisonné à la Maison d'Arrêt de Fresnes dans la Seine.
Jugé du 23 avril au 13 mai 1942 à l'Hôtel Continental à Paris, condamné à la peine de mort le 13 mai 1942.

Mémorial de la France Combattante, Mont-Valérien en Suresnes dans les Hauts-de-Seine