Trois gendarmes arrêtés
lors de la rafle du 16 mai 1944 et morts en déportation :
Pierre
MOISAN, né le 14 septembre 1908 à Plouguenast, gendarme,
père d'un enfant, demeurant à Saint-Nicolas-du-Pélem.
Interné à
Compiègne dans l'Oise, déporté au camp de concentration de
Neuengamme près de Hambourg en Allemagne à partir du 31 juillet
1944, kommando Stocken, matricule 39656.
Porté disparu.
Louis L'HORSET, né le 5 août 1912 à Camlez, gendarme,
marié sans enfant, demeurant à Saint-Nicolas-du-Pélem.
Interné à
Compiègne dans l'Oise, déporté au camp de concentration de
Neuengamme près de Hambourg en Allemagne à partir du 31 juillet
1944, matricule 39655.
Porté disparu.
Célestin
GALLAIS,
né lé 11 mai 1913 à Plélo, gendarme, marié deux enfants, demeurant à Saint-Nicolas-du-Pélem.
Interné à Compiègne dans l'Oise, déporté au
camp de concentration de Neuengamme près de Hambourg en Allemagne à
partir du 31 juillet 1944, kommando Brême Farge, matricule 39431.
Décédé
le 9 mars 1945.
Plaque
des trois gendarmes, gendarmerie, 3 rue du 8 mai 1945 en Saint-Nicolas-du-Pelem

Trois
autres personnes arrêtées lors de la rafle du 16 mai 1944 et mortes
en déportation :
Joseph Louis BERTRAND,
né le 5 avril 1890 à Rennes, hôtelier, demeurant à Sant-Nicolas-du-Pélem.
Interné à Compiègne dans l'Oise, déporté au
camp de concentration de Neuengamme près de Hambourg en Allemagne à
partir du 31 juillet 1944, matricule 40169.
Décédé le
9 décembre 1944.
Michel Joseph Charles BERTRAND,
né le 25 novembre 1924 à Sant-Nicolas-du-Pélem, étudiant, célibataire, fils de
Louis BERTRAND, demeurant à Sant-Nicolas-du-Pélem.
Interné à
Compiègne dans l'Oise, déporté au camp de concentration de
Neuengamme près de Hambourg en Allemagne à partir du 31 juillet
1944.
Décédé le 13 avril 1945.
Gustave
LAUNAY, né le 24 septembre
1891 à Sant-Brieuc, hôtelier, demeurant à Sant-Nicolas-du-Pélem.
Décédé
en déportation.

Trois
autres personnes arrêtées lors de la rafle du 16 mai 1944 :
Louis LE MOIGNE,
né le 6 juillet 1909 à Sant-Nicolas-du-Pélem, célibataire, maçon, demeurant à
Sant-Nicolas-du-Pélem.
Décédé en 1945.
Louis GUEGAN,
Léon
CHAMPION, né
le 2 novembre 1925 à Saint-Nicolas-du-Pélem.
Arrêté
lors de la rafle du 16 mai 1944 à Saint-Nicolas-du-Pélem.
Fusillé
le 8 juin 1944 à la caserne du Colombier à Rennes avec trente et
un autres camarades dont neuf Espagnols.
Monument de l'ancienne caserne du Colombier en Rennes

François
LE PAVEC, né le 26 février 1923 à Sant-Nicolas-du-Pélem,
commerçant, demeurant à Sant-Nicolas-du-Pélem, célibataire.
Arrêté
le 29 juin 1944 à Saint-Nicolas-du-Pélem.
Edouard LE BIGOT, né le 2 janvier 1924, originaire
de Saint-Nicolas-du-Pélem.
Arrêté lors d'une rafle à
Saint-Nicolas-du-Pélem, interné à l'école publique
de Uzel-près-l'Oust où il sera affreusement torturé par les
Allemands et les autonomistes du Bezen Perrot, puis assassiné dans la forêt
de l'Hermitage-Lorge.
Monument
des Martyrs de L'Hermitage-Lorge
Louis Marie LE FLOUR,
né le 15 juillet 1905 à Canihuel, demeurant à Canihuel, cultivateur.
Tué par
balle le 4 août 1944 au hameau de la Picardie, les patriotes ayant tué deux Allemands
dans ce dernier hameau, assassiné par les Allemands par mesure de représailles,
enterré dans le cimetière de Saint-Nicolas-du-Pélem.
T.
POUL,
R. LE FAUCHEUR,
G. LE DU,
M.
FLOHIC,
J. LE MERCIER,
Y. LUCAS,
L. COTEN,
P. GUEGUEN,
J. MENGUY,
J. FRAVAL,
M.
LORGE,
Y. PEUROU,
A. JEGOU,
Arsène
POULIZAC, né le 18 juillet 1926 à
Plouguernével, cultivateur.
Arrêté le 28 avril 1944 à
la suite de l'attaque par la Résistance d'un camion allemand sur la route
de Plounévez-Quintin à Plouguernével.
Gustave GUENANFF, 29 ans.
Mort en captivité
en avril 1945 à Leipzig en Allemagne.
Armand
HAMON, né le 24 décembre 1911 à
Bonen en Rostrenen, instituteur public, marié un enfant, demeurant
à Saint-Nicolas-du-Pélem.
Engagé dans les FFL depuis
juin 1943, faisait partie du service des renseignements
BRAL, 10 Duck Street London, depuis janvier 1944, il avait reçu de Londres
le grade de capitaine.
Sur le territoire
de la commune de Trémuson, au Pont-Rouge, le dimanche 6 août 1944
dans l'après midi en service commandé, accompagné de quatre
officiers français, ils allaient rechercher deux officiers blessés,
l'un français et l'autre américain.
Armand HAMON fut touché
mortellement par une balle ennemie - tirée par un Géorgien faisant
partie d'une colonne allemande qui battait en retraite - alors qu'il se rendait
au secours de son chef.
Plaque
d'Armand HAMON, rue du stade en Saint-Nicolas-du-Pélem
Monument
et plaque de l'Ecole Normale des Instituteurs, 1 rue Théodule Ribot en
Saint-Brieuc
A.
BODENES,
V.
BERTRAND,
Jean
NAGARD,
L. BOEDEC,
S. GAILLARD,
C. LE COQ,
Y. CADORET,