Stèle du maquis de Coat-Mallouen, l'Etang-Neuf en Saint-Connan


Dédiée aux maquisards de Coat-Mallouen.

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Le maquis de Coat-Mallouen est formé le 4 juillet 1944, et placé sous le commandement du sous-lieutenant parachutiste SAS Jean-Pierre ROBERT, natif du Morbihan, membre des Forces Françaises Libres depuis 1940, parachuté en forêt de Duault après le débarquement des Alliés le 6 juin 1944.
Installé à Plésidy, c'est le seul maquis n'appartenant pas aux FTPF sur l'ouest du département, il est sous le contrôle de l'Armée Secrète dont les responsables sont Mathurin BRANCHOUX et Georges LE CUN, tous les deux originaires de Guingamp.
Le maquis de Coat-Mallouen reçoit plusieurs parachutages, des armes sont réceptionnées en abondance, chaque maquisard reçoit des équipements neufs, à l'opposé des autres maquis du secteur bien souvent sous-équipés.
Le 27 juillet 1944 un combat met aux prises les maquisards de Coat-Mallouen à des unités de l'armée allemande sur les communes de Plésidy et de Saint-Connan.
Stèle du maquis de Coat-Mallouen, l'Etang-Neuf en Saint-Connan
Plaque du maquis de Coat-Mallouen, l'Etang-Neuf en Saint-Connan
Plaque du Lycée Notre Dame, 21 rue des Capucins en Guingamp
Plaque du maquis de Coat-Mallouen, rue Notre Dame en Guingamp
Plaque du Stade Charles De Blois, rue du Maréchal Joffre en Guingamp


Maquisards tués lors des combats du 27 juillet 1944 à Plésidy et Saint-Connan :

Jean JULOU, né le 10 septembre 1925 à Bulat-Pestivien, mécanicien ajusteur, célibataire, tué par les Allemands au bois à Coat-Mallouen, inhumé au même lieu le 30 juillet 1944.

Charles PATY, né le 7 mai 1926 à Saint-Brieuc, mécanicien, célibataire.
Il était de garde et a été pris par les Allemands, conduit à 200 mètres de son lieu d'arrestation, puis fusillé en présence d'un conseiller municipal qui était tenu prisonnier au bord de la vieille route de Paimpol à Pontivy au lieu dit Sainte-Marie, inhumé à l'endroit même le 30 juillet 1944.
Plaque du Stade Charles De Blois, rue du Maréchal Joffre en Guingamp

Paul BIGARD, 18 ans, originaire de Guingamp.
Blessé au bois de Coat-Mallouen il s'est échappé dans un champ d'avoine où il a été achevé par les Allemands à coups de crosse, son cadavre a été découvert le 1er août 1944 et inhumé sur place le même jour.
Plaque du Stade Charles De Blois, rue du Maréchal Joffre en Guingamp

Jean CARADEC, né le 24 mars 1926 à Plouisy, pâtissier, célibataire, demeurant 22 rue du maréchal Pétain à Guingamp.
Son cadavre a été découvert le 1er août 1944 dans le champ d'avoine touchant le bois de Coat-Mallouen, il semblait blessé comme son camarade Paul BIGARD et achevé par la suite, inhumé sur place comme son camarade Paul BIGARD.
Plaque du Stade Charles De Blois, rue du Maréchal Joffre en Guingamp
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Joseph LABAT, né le 14 août 1918 à Plouisy, garçon livreur à Guingamp, célibataire.
Tué à son poste de combat au bois de Coat-Mallouen le 27 juillet 1944 en combattant les Allemands, ce dernier a été tué son fusil mitrailleur en mains dans la tranchée qu'il avait creusé à cet effet, et c'est là qu'il a été inhumé le 4 août 1944 lors de la découverte de son cadavre.

Pierre BODEREAU, né le 12 avril 1926 à Saint-Servan-sur-Mer en Ille-et-Vilaine, étudiant, originaire de Guingamp.
Son cadavre a été découvert le 6 août 1944 ; semblait blessé il avait été achevé à coups de crosse ; il fut inhumé dans un champ de blé où il fut découvert le 6 août 1944 avec ses camarades Théophile GUEVELOU et André GUYOMARD.
Plaque du Stade Charles De Blois, rue du Maréchal Joffre en Guingamp

Théophile Marie GUEVELOU, né le 26 juillet 1925 à Tréglamus, pâtissier, célibataire, demeurant 13 rue Jean-Jacques Rousseau à Guingamp.
Inhumé avec ses deux camarades Pierre BODEREAU et André GUYOMARD le 6 août 1944 dans le champ de blé bordant le bois d'où ils furent chassés le 27 juillet par les Allemands.
Plaque du Stade Charles De Blois, rue du Maréchal Joffre en Guingamp

André GUYOMARD, né le 10 août 1922 à Paris, minotier, célibataire.
Son cadavre a été découvert le 6 août et inhumé le même jour à côté de ses camarades Pierre BORDEREAU et Théophile GUEVELOU dont il avait semble t-il partagé le sort ; on aurait cru que ceux-ci n'étaient que blessés, tout d'abord, mais achevé par la suite.
Plaque du Stade Charles De Blois, rue du Maréchal Joffre en Guingamp

Ces huit jeunes gens furent tués dans le combat le jour de l'attaque de leur maquis par les Allemands.



Autres maquisards tués le 27 juillet 1944 lors des combats :

Fernand BONNET, né le 2 avril 1918 au Creusot en Haute-Saône, marié dont l'épouse demeurait Lanrodec, lieutenant.

Jean Baptiste GARLANTEZEC, né le 3 août 1921 à Pédernec, demeurant à Ploumagoar.

Jean-Marie MEHEUST, né le 30 avril 1906 à Plouisy, demeurant à Plésidy.
Blessé au cours du combat il décèdera à son domicile de Plésidy.

Jules ORBAN, né le 2 avril 1918 en Tchécoslovaquie, demeurant 18 rue de l'Yser à Guingamp.

Jacques PONTY, né le 14 juin 1927 à Vaupalière en Seine-Inférieure, originaire de Boqueho.

Stèle de l'Enclos de Saint-Michel-du-Médic en Plésidy