Tués
par fait de guerre :
Louis BOIVIN,
né le 3 mai 1898 à Ploufragan, élève-mécanicien, demeurant rue de Quintin à Saint-Brieuc.
Tué le 20 mai 1943 à Plouigneau dans le Finistère, victime d’un mitraillage par l'aviation alliée.
Jean DEBORD, chef de train.
Raymond EGRON,
né le 26 décembre 1908 à Saint-Estèphe en Charente, chauffeur, demeurant rue Guébriant à Saint-Brieuc.
Tué le 21 mai 1944 à Belle-Isle-en-Terre victime d’un mitraillage par l'aviation alliée.
Plaque
des cheminots de la gare SNCF
de Guingamp
Henri GUILLERM,
né le 8 février 1900 à Rennes, chauffeur,.
Blessé
le 13 novembre 1943 lors du mitraillage d'un train par l'aviation alliée
à Broons.
Décédé le 15 novembre 1943 à Saint-Brieuc.
Plaque
des quatre Cheminots, la gare de Broons
Pierre GOUINGUENET,
marié, un enfant, demeurant à Saint-Brieuc, mécanicien du
dépôt de Saint-Brieuc.
Le 2 décembre 1942 à 16 h,
blessé grièvement aux jambes, en gare de Belle-Isle-Bégard,
lors d'un mitraillage par un avion anglais de la locomotive qu'il conduisait.
Décédé
le même jour à 22 h 30 à l'hôpital de Pabu.
Plaque
des cheminots de la gare SNCF
de Guingamp
Robert François Charles HUBERT,
né le 13 aout 1905 à Dieppe (Seine-Inférieure, )mécanicien, demeurant 12 avenue du Tertre Notre Dame à Saint-Brieuc.
Décédé le
29 juillet 1943 à 11 h l'hopital rue de Kerampont à Lannion, à la suite du mitraillage du train qu'il conduisait à proximité de la gare de Plouaret.
François JAFFRELOT,
né le 19 septembre 1912 à Trégueux, chauffeur, demeurant boulevard de la Tour d’Auvergne à Saint-Brieuc.
Ttué le 20 mars 1943 à Plouigneau dans le Finistère lors d’un mitraillage par l'aviation alliée.
Pierre JEGO, contrôleur de trains,
tué en service.
Jean LANNIEL, né le 3 juillet 1889 à Braspart dans le Finistère, chef de train,demeurant à Trou à Collet à Saint-Brieuc.
Tué le 21 mai 1944 victime d’un mitraillage de l'aviation alliée.
Plaque
des cheminots de la gare SNCF
de Guingamp
Alexandre Jean Baptiste LE
COUEDIC, né le 21 octobre 1923 à Ploufragan, homme
d'équipe, célibataire.
Tué au combat rue Lafayette le 4 août 1944.
Plaque des cinq Patriotes, stade
Fred Aubert, 31 rue Félix Le Brix en Saint-Brieuc
Francis LEFFONDRE, manoeuvre,
demeurant au Pont en Saint-Brieuc.
Tué dans la soirée du 3 août 1944 par les
Allemands lors de leur passage, au lieu dit Drény en Plémy.
Jean LE GUE,
né le 30 novembre 1909 à Saint-Brieuc, cantonnier, demeurant à la Ville Ginglin à St Brieuc.
Tué le 8 mars 1943 à Rennes au cours d’un bombardement de l'aviation alliée.
Auguste LUCAS, ouvrier.
Michel Raymond Victor MARHIC,
né le 17 août 1927 à Saint-Brieuc, apprenti au chemin de fer,
demeurant 24 rue de Cuverville à Saint-Brieuc, FTPF du groupe de cheminots.
Assassiné
par des miliciens rue Saint-François le 3 août 1944, lors de combats
pour la Libération de la ville, la veille de l'arrivée des Américains.
Plaque
de Michel MARHIC, rue Saint-François en Saint-Brieuc
Martial MARTIN,
manoeuvre.
Henri PERROT,
manoeuvre.
Pierre PERROT,
mécanicien.
François QUEGUINER, né le 20 octobre 1895 à Saint-Brieuc, mécanicien, demeurant rue Anne de Bretagne à Saint-Brieuc.
Tué le 14 février 1943 à Pengly-en-Sévignac, son train ayant été mitraillé par des avions alliés.
Tué
le 13 novembre 1943 lors du mitraillage d'un train par l'aviation alliée
à Broons.
Plaque
des quatre Cheminots, la gare de Broons
Louis RABIN,
mécanicien.
Tué le 13 novembre 1943 lors du mitraillage d'un
train par l'aviation alliée à Broons.
Plaque
des quatre Cheminots, la gare de Broons
Théophile DIGUERHER,
originaire de Lannion. Le 29 juillet 1943 à 17 h 20, le train assurant
la liaison Plouaret-Lannion est mitraillé par un avion anglais à
l'entrée de la gare de Plouaret. Le mécanicien Théophile
DIGUERHER du dépôt de Saint-Brieuc est tué, le chauffeur du
même dépôt est blessé, aucune victime parmi les voyageurs,
la machine criblée de balles est inutilisable, les fils téléphoniques
ont été coupés et le trafic interrompu jusqu'à 22
h. Seule la locomotive a été mitraillée, l'avion assaillant
a été atteint par un avion de chasse allemand et s'est écrasé
dans un champ appartenant à Monsieur DERRIEN au lieu dit Landebourg en
Vieux-Marché. L'aviateur seul à bord est mort carbonisé dans
son appareil.

Fusillés
ou morts en déportation :
Marcel CORDON,
né le 7 avril 1918 à Saint-Brieuc, attaché.
Arrêté
à Rennes à l'hôtel du Faisan le 30 mai 1944 lors d'une rafle
alors qu'il mangeait dans l'établissement. Interné au camp de Compiègne
dans l'Oise, déporté au camp de concentration de Neuengamme près
de Hambourg en Allemagne à partir du 31 juillet 1944, kommando Blumenthal,
matricule 39783.
Décédé le 26 avril 1945.
Eugène DRONIOU, né le 10 août 1895 à Pommerit-Jaudy,
aiguilleur, appartient au Réseau Résistance Fer en qualité
de Sous-Lieutenant, arrêté le 1er juillet 1944 à son domicile
ainsi que son épouse Jeanne FEJER et sa fille Yvonne, envoyés tous
les trois dans les camps d'extermination nazis d'où ils ne reviendront
pas.
Eugène DRONIOU est envoyé
dans le camp de concentration de Haslach en Allemagne où il décède
le 19 janvier 1945, inhumé au cimetière National du Struthof dans
le Bas-Rhin.
Plaque
de la famille DRONIOU, 11 rue Bagot en Saint-Brieuc
Eugène HAMON, né le 24 mars 1894 à Morlaix
dans le Finistère, ouvrier, demeurant au Tertre de la Vilette en Ploufragan,
marié, un enfant. Arrêté le 8 août 1943 à Saint-Brieuc,
trouvé en possession d'un pistolet automatique colt 12 mm n°352 655, inculpé
d'activité communiste et terroriste.
Fusillé à Rennes
à la caserne du Colombier le 8 juin 1944. Son épouse Odette Louise,
née le 31 août 1916 à Morlaix fut aussi arrêtée
le 8 août 1944, dactylo, trouvée en possession d'une machine à
écrire Underwood, stencils, papier carbone et papier pelure.
Monument
des trente-deux Fusillés de l'ancienne caserne du Colombier en Rennes
Marcel LERBRET,
né le 22 août 1909 à Puteaux dans les Hauts-de-Seine, venant
du dépôt de Sotteville-les-Rouen en Seine-Martime, demeurant à
La Ville Ginglin en Saint-Brieuc, aide-ouvrier à la SNCF, militant communiste,
capitaine FTPF au dépôt SNCF de Saint-Brieuc.
Avait été
arrêté avec Maurice PELLAN (qui sera déporté à
la suite d'une autre arrestation) le 9 novembre 1942 pour avoir prononcé
des paroles désobligeantes à l'égard d'un ouvrier qui acceptait
de s'embaucher pour aller travailler en Allemagne, ils furent relâchés
quelques jours plus tard.
Arrêté à la suite d'une infiltration
le 19 juillet 1943 à Nantes, il tente de s'évader mais il est grièvement
blessé.
Fusillé par les Allemands à Angers le 27 octobre
1943.
Plaque
de Marcel LERBRET, 4 place de la Cité en Saint-Brieuc
Henri LORANT,
né le 27 octobre 1922 à Saint-Brieuc, demeurant 68 rue du Gouédic
en Saint-Brieuc, célibataire, aide ajusteur auxiliaire.
Arrêté
vers 23 h 30 le 4 mai 1943 à Saint-Brieuc, interné à la maison
d'arrêt de Saint-Brieuc.
Décédé le 17 février
1944 au camp de concentration de Dora en Allemagne.
Francis
Charles SYLVESTRE,
né le 10 avril 1919 au Thou dans la Charente-Inférieure, célibataire,
mineur-ouvrier, demeurant au 38 rue du Légué à Saint-Brieuc.
Inculpé avec Désiré HERVE de Gommenec'h du meurtre de
deux soldats allemands de l'organisation Todt, condamnés à mort
par le tribunal militaire de la Feldkommandantur.
Fusillés avec son
camarade le 18 juillet 1942 à 6 h 05 à Saint-Lô dans la Manche.