Pierre
AUTRET, originaire de Plussulien.
Pierre
AUVRAY, originaire de Lamballle.
Marcel
BIVIC, engagé dans les Forces Françaises Libres.
Joseph
BODIOU,
Yves BRUGUIERE,
né en 1921, originaire de Normandie, instituteur à Saint-Michel-en-Grèves,
participe au Front de Lorient au sein du 15ème bataillon LE DU.
Tué
à Sainte-Hélène sur le front de Lorient en octobre 1944.
Monument de Mané-Er-Hoët en Merlevenez dans le Morbihan
Monument
Cantonal de la Résistance en Plestin-les-Grèves
Alex CADOUDAL,
né le 22 mars 1922 à Bulat-Pestivien, instituteur à Quévert.
Avec
Charles HIROUX ils ont été semble t-il pris en auto-stop par des
miliciens basés à Tinténiac qui en cours de route les ont
fait parler. Revenus de la route de Comboug.
Assassiné avec son camarade
le 24 juillet 1944 à 21 heures.
Un témoin a vu la voiture et
entendu les rafales de mitraillettes.
Monument de la Déportation et de la Résistance, place du général
Leclerc en Dinan
Salle
Alex CADOUDAL, Centre Social, 5 bis rue Gambetta en Dinan
Monument d'Alex
CADOUDAL et de Charles HIROUX, lisière du bois d'Houssemagne en Tinténiac
Roger FALIGUERHO,
né le 21 octobre 1921 à Rostrenen, demeurant à Saint-Michel
en Glomel, instituteur. Dans la nuit de 2 au 3 août 1944 Roger FALIGUERHO
était de garde comme requis.
A 1 h 15 une patrouille allemande est
passé et l'a assassiné.
Monument
de la Déportation et de la Résistance, La Pie en Paule
Plaque de
Roger FALEGUERHO, place de la Mairie en Glomel
Roger
GIREAU,
Armand HAMON, né
le 24 décembre 1911 à Bonen en Rostrenen, instituteur public, marié
un enfant, demeurant à Saint-Nicolas-du-Pélem.
Engagé
dans les FFL depuis juin 1943, faisait partie du service des renseignements BRAL,
10 Duck Street London, depuis janvier 1944, il avait reçu de Londres le
grade de capitaine.
Sur le territoire de la commune de Trémuson, au
Pont-Rouge, le dimanche 6 août 1944 dans l'après midi en service
commandé, accompagné de quatre officiers français, ils allaient
rechercher deux officiers blessés, l'un français et l'autre américain.
Armand HAMON fut touché mortellement par une balle ennemie - tirée
par un Géorgien faisant partie d'une colonne allemande qui battait en retraite
- alors qu'il se rendait au secours de son chef.
Plaque
d'Armand HAMON, rue du stade en Saint-Nicolas-du-Pélem
Monument
1939-1945, place du centre en Saint-Nicolas-du Pélem
Victor
HELARD, né le 28 avril 1924 à Collinée, instituteur, demeurant à
Bégard.
Tué le 6 août 1944 au cours d'une patrouille lors
d'une méprise entre groupes de résistants à Saint-Eloi en
Louargat.
Plaque disparue de Victor HELARD,
ancienne Ecole Primaire, rue Ernest Renan en Bégard
Pierre HEUZE, né le 13 février 1913 à
Quévert.
Tué le 5 août 1944 à 16 h au cours d'un
combat entre Allemands et Français, demeurant à Pléven, directeur
de l'école communale.
Monument
de la Déportation et de la Résistance, place du général
Leclerc en Dinan
Stèle
de Pierre HEUZE, forêt de La Hunaudaye en Plédéliac
Plaque
de Pierre HEUZE, Ecole Publique rue Pierre HEUZE en Pléven
Plaque
de Pierre HEUZE, Monument aux Morts du cimetière de Pléven
Robert LAVEUVE, instituteur à Plévin, dit "SIMON",
commandant adjoint du bataillon "Guy MOQUET", il fut l'un des principaux organisateur
de la Résistance FTPF dans le secteur de Plévin en 1943-1944.
Après la Libération des Côtes-du-Nord il est affecté
au 9e bataillon de sécurité le 20 septembre 1944, avec le capitaine
HELLIER.
Il est tué le 21 novembre 1944 par une mine anti-char à
Paramé en Ille-et-Vilaine lors d'une tournée d'inspection.
Monument de la Déportation
et de la Résistance, La Pie en Paule
Yves LEBLOND,
Jean
LE DROUMAGUET, originaire de Brélévenez
en Lannion.
André LEFEBVRE,
né le 10 mars 1922 à Erquy, demeurant à Plouézec,
résistant FTPF instituteur à Plouézec, assassiné par
les Allemands le 21 juin 1944. En mission pour le maquis avec deux camarades,
André LEFEBVRE et Marcel LEROY sont interceptés à Kerouly
en Plouézec par une patrouille allemande de cinq hommes en camionnette
découverte.
Les trois résistants sont pris sous le feu des rafales
de mitraillettes allemandes, André LEFEBVRE et Marcel LEROY tentent de
fuir sur leurs bicyclettes, ils sont rattrapés par les Allemands. André
LEFEBVRE est tué à 1 km de Kerouly, sur la route de Coat-Saliou
à La Madeleine. Marcel LEROY est capturé et fait prisonnier avec
Émile LE TROCQUER, ils sont transportés avec le corps de leur camarade
tué au camp retranché de l'Epine-Habet en Plourhan. Ils subissent
un long interrogatoire, ponctués de brutalités pour leur faire avouer
l'identité des responsables locaux de la Résistance. L'un après
l'autre, ils sont jugés. Marcel LE ROY est condamné à mort
sans appel, étant détenteur d'une arme. Émile LE TROCQUER ne portant
pas d'arme sera relâché.
Les corps de André LEFEBVRE et
de Marcel LEROY seront retrouvés enterrés dans le camp de l'Epine-Habet
en Plourhan après la Libération le 19 août 1944.
Monument
de l'aire de repos de Kerouly en Plouézec
Ecole
primaire publique André LEFEBVRE, 16 rue Cyrille Le Barbu en Plouézec
Robert LEFEBVRE,
professeur à l'Ecole pratique, Lieutenant au 89e régiment d'artillerie.
Croix de guerre 14-18 - Médaille de Syrie, chevalier de la Légion
d'honneur - Croix de guerre 39-45.
Tué au Champ d'honneur, le 22 mai
1940 à Oost Kapelle (Hollande).
Plaque de Robert LEFEBVRE, ancien Lycée
Curie, 4 rue Curie en Saint-Brieuc
Augustin
Marie LE GUEN,
né le 9 mai 1901 à Pleubian, instituteur et directeur à l'école
publique de Quévert, demeurant à Quévert. Son corps a été
découvert le 4 août 1944 à 10 h, décédé
le 2 août 1944 dans la soirée.
Tué en représailles.
Lors du passage au bourg de Quévert les Allemands sont mitraillés
le 2 août 1944, un café est incendié par les Allemands, Augustin
LE GUEN est pris comme otage et emmené, le 2 août au soir il aurait
été vu entouré d'Allemands au lieu dit la Croix-Carrée
à Aucaleuc, c'est à dire aux environs du lieu où son corps
a été retrouvé criblé de balles de mitraillette.
Stèle d'Augustin
LE GUEN, entrée du camp militaire d'Aucaleuc
Plaque
d'Augustin LE GUEN, Ecole Elémentaire en Quévert
Jean-Marie LE GUEN, né
le 14 novembre 1910 à Trébrivan, instituteur.
Interné
à Compiègne dans l'Oise, déporté au camp de concentration
de Neuengamme près de Hambourg en Allemagne à partir du 18 juillet
1944, kommando Brême Farge, matricule 36900.
Décédé
le 11 février 1945.
Plaque de la rafle du 28 juin 1944, bourg de Trébrivan
Alfred
LE JAN,
tué par une mine à Sables-d'Or-les-Pins.
Paul LE MEHAUTE, originaire de Quintin.
Jean LE MORVAN, né le 20 mars 1909 à Louannec,
marié et père de deux enfants, résistant du réseau GALLIA sous le pseudonyme d'ALBATROS. Animateur
des équipes de football, responsable du détachement de Résistance
sur Pleumeur-Bodou. Instituteur et directeur de l'école publique du bourg.
Abattu
dans la cour de son école le 4 juin 1944, le jour de la rafle de Perros-Guirec,
par des soldats de l'armée d'occupation allemande guidés
par des autonomistes bretons du Bezen Perrot. Il était en possession de
plans de défense de la côte que les Allemands trouvèrent dans
sa classe ; il tenta de s'échapper et fut abattu au cours de sa fuite dans
un jardin à proximité de son école. En se sacrifiant il sauva
tous les autres.
Seuls les plus proches
de sa famille furent autorisés par l'occupant à suivre le cortège
funèbre lors de ses obsèques.
Stèle
du square de la rafle du 4 juin 1944 en Perros-Guirec
Ecole
Primaire Publique Jean LE MORVAN en Pleumeur-Bodou
Stade
Municipal Jean LE MORVAN en Pleumeur-Bodou
Eugène
LE ROUX, originaire de Guingamp.
Marcel
LE ROY,
né le 5 janvier 1919 à Pleumeur-Gautier, célibataire, demeurant
à Plouézec, résistant FTPF instituteur
à Plouézec, assassiné par les Allemands le 21 juin 1944.
En mission pour le maquis avec deux camarades,
André LEFEBVRE et Marcel LEROY sont interceptés à Kerouly
en Plouézec par une patrouille allemande
de cinq hommes en camionnette découverte. Les trois résistants sont
pris sous le feu des rafales de mitraillettes allemandes, André LEFEBVRE
et Marcel LEROY tentent de fuir sur leurs bicyclettes, ils sont rattrapés
par les Allemands. André LEFEBVRE est tué à 1 km de Kerouly,
sur la route de Coat-Saliou à la Madeleine. Marcel LEROY est capturé
et fait prisonnier avec Émile LE TROCQUER, ils sont transportés avec le
corps de leur camarade tué au camp retranché
de l'Epine-Habet en Plourhan. Ils subissent un long interrogatoire, ponctués
de brutalités pour leur faire avouer l'identité des responsables
locaux de la Résistance. L'un après l'autre, ils sont jugés.
Marcel LE ROY est condamné à mort sans appel, étant détenteur
d'une arme. Émile LE TROCQUER ne portant pas d'arme sera relâché.
Les corps de André LEFEBVRE et de Marcel LEROY seront retrouvés
enterrés dans le camp de l'Epine-Habet en Plourhan après la Libération
le 19 août 1944.
Monument de l'aire de repos de Kerouly en Plouézec
Ecole maternelle publique Marcel LE ROY, 5 rue Yves Le Bitter en Plouézec
Ernest LOZACH,
André
OLIVRO, originaire de L'Hermitage-Lorge.
Roger TERPRAULT,
originaire de Plouisy.
François THORAVAL,
né en 1905 à Trédarzec. Elève au collège municipal
de Lannion, reçu à l'école polytechnique
en 1936, opte pour l'enseignement, professeur de mathématiques au collège
de Lannion de 1927 à 1939.
Tué le 6 juin 1940 au cours du combat
d'Aumenaucourt dans la Marne.
Plaque
de François THORAVAL, bibliothèque municipale
en Lannion
Albert TORQUEAU,
né le 22 juillet 1920 à Brest, sa famille demeurant à Belle-Isle-en-Terre,
instituteur à Rostrenen. Commissaire aux effectifs de la compagnie FTPF
Marcel BERTHOU.
Arrêté lors
d'une rafle à Rostrenen, torturé par les autonomistes bretons du
Bezen Perrot à Bourbriac.
Massacré le 16 juillet 1944 à
Garsonval en Plougonver avec six autres camarades.
Monument de Garzonval
en Plougonver
Plaques
et cadre d'Albert TORQUEAU, écoles publiques, 2 rue Rosa Le Hénaff
en Rostrenen
Monument
de Saint-Paul en Louargat
Albert TREHEN,
Georges Charles VOISIN,
né le 29 juillet 1895 à Loguivy-Plougras, marié sans enfant,
demeurant rue Yves Riou en Guingamp. Instituteur public sur le secteur de Guingamp.
Militant syndical (Syndicat des instituteurs et CGT) et socialiste.
Ancien
combattant de la guerre de 1914 - 1918, médaillé militaire, croix
de guerre, pensionné de guerre, trépané deux fois. Créateur
d'une garderie et de la colonie de vacances des Petits colons guingampais en 1923.
A participé à l'accueil des réfugiés espagnols en
1937 et de ceux venant du nord de la France en 1940.
Résistant.
Condamné fin juillet 1943 par le tribunal correctionnel de Guingamp à
un mois de prison et 2 000 F d'amende pour
menace de mort à l'égard de l'officier de gendarmerie FLAMBARD (bien
connu pour sa haine de la Résistance).
Arrêté le 9 septembre
1943 à Guingamp, emprisonné à la prison Jacques Cartier de
Rennes, le 31 mars 1944 transféré à Compiègne au camp
de Royalieu. Le 27 avril 1944, déporté au camp de concentration
de Auschwitz en Allemagne, puis celui de Buchenwald.
Décédé
dans le bagne nazi allemand de Flossenburg en Bavière le 21 janvier 1945
jour de la libération du camp. Georges VOISIN était une figure emblématique
de Guingamp.
Monument
de la Résistance du bourg de Plounévez-Moëdec
Plaque
de Georges VOISIN rue Montbareil à Guingamp
Plaque
de Georges VOISIN, cimetière de Plounévez-Moëdec
Léonie
Elise DORAJ veuve CORRE, née le 12 novembre 1887 à Chizé
(à 20 km au sud de Niort) dans les Deux-Sèvres, demeurant à
Notre Dame du Guildo, ancienne institutrice, secrétaire de mairie, veuve
avec un enfant.
Arrêtée par
la Gestapo le 3 avril 1944 à 7 h 15 à son domicile, transférée
à Saint-Brieuc, Rennes puis le camp de concentration de Ravensbrück
en Allemagne où elle est décédée.