Cinq
résistants FFI et un civil arrêtés et assassinés par
les Allemands, le 3 août 1944, au cours et à la suite d'un combat.
Adrien ALLAIN, né le
17 juillet 1924 à Plurien, FFI.
Alfred CLEMENT, né
le 7 juin 1925 à Erquy, FFI.
Joseph DEGUEN, né le
17 juillet 1911 à Erquy, FFI.
Armand HOUZE, né le 1er
juin 1915 à Casablanca, civil.
Tugdual LE FORESTIER,
né le 26 septembre 1913 à Erquy, FFI.
Henri TRANCHANT,
né le 26 septembre 1919 à Erquy, FFI, son corps est retrouvé le
18 août 1944, décédé des suites de ses blessures lors du
combat.
Stèle
de la chapelle Saint-Pabu en Erquy

Cinq
autres civils assassinés par les Allemands le 3 août 1944.
Jean Baptiste BALAN, né le 11 décembre 1878
à Hénansal, menuisier à La Couture.
Jean GARNIER, né le 22 mars 1923 à Erquy, manuvre.
Julien MICHEL, né
le 29 novembre 1909 à Erquy, cultivateur.
Robert
ROUXEL, 15 ans,
apprenti menuisier chez Jean Baptiste BALAN.
Jean
TIREL, né le 12
juin 1927 à Hénon, cultivateur.
Un groupe de FFI
sous les ordres du Lieutenant LAURENT, est chargé d'organiser un barrage
au hameau La Couture. Celui-ci avait pour but de retarder le regroupement des
forces allemandes de Saint-Alban, Pléneuf et Erquy en vue de leur départ
vers les fronts de Normandie. Deux soldats allemands sont capturés. Les
Patriotes leur font croire à la présence de centaines de FFI et
de parachutistes prêts à les attaquer. Mais le lieu de détention
des deux prisonniers est signalé à l'ennemi.
C'est alors que
le capitaine allemand commandant l'unité stationnée au château
Bien Assis fait à bord d'un véhicule portant visiblement les insignes
de la Croix Rouge une reconnaissance en direction de forces FFI.
Aussitôt,
des rafales de mitraillettes crépitent, en provenance de ce véhicule
; tandis que l'assaillant attaque en force. Les jeunes FFI ripostent et se battent
courageusement.
Mais la bataille est inégale et devant le nombre de
soldats puissamment armés, l'ordre de repli est donné. Il y eut
six morts et cinq personnes furent fusillées.
Ce sacrifice eut le résultat
de jeter le désarroi dans l'esprit des Allemands, de les faire douter de
leur force. Ils quittèrent le pays malheureusement, après avoir
semé le deuil à Moncontour, où ils assassinèrent dix-sept
personnes. Ils se rendirent par la suite au maire de Plémet et ne purent
rejoindre le gros de l'armée allemande grâce à la pression
de la Résistance.
Plaque
du Château de Bien-Assis en Erquy