Monument
de La Résistance et de la Guerre 1939-1945,
place
du général De Gaulle en Loudéac
Dédié à la mémoire des
victimes de la guerre 1939-1945 des communes de Loudéac (Trévé,
La Motte, Saint-Caradec, Hémonstoir et Saint-Maudan) dont plusieurs résistants
et Maquisards tués au cours des combats pour la Libération.
André René Marie GLOUX,
né le 6 novembre 1905, demeurant 7 rue Baudin à Saint-Mandé
dans la Seine, résidant à Loudéac,
agent d'assurance.
FFI blessé au combat par les Allemands le 5 août
1944.
Décédé le 8 août
1944 des suites de ses blessures. Plaque
d'André GLOUX, Foyer Municipal, 34 rue de Moncontour en Loudéac
Ernest LE VERGER, né
le 14 juin 1895 à Uzel-Près-l'Oust, notaire, marié deux enfants.
Arrêté
par les Allemands à Loudéac, le 15 décembre 1943, sur dénonciation.
Lors de son arrestation, la maison d'Ernest LE VERGER est cernée, trois
officiers procèdent à une perquisition domiciliaire, ils emportent
une boîte contenant plusieurs pièces d'argent ainsi que deux machines
à écrire portatives de marque Remington. De ce fait l'étude
de Monsieur LE VERGER ne peut plus fonctionner.
Interné à Compiègne
dans l'Oise, déporté au camp de concentration de Neuengamme près
de Hambourg en Allemagne à partir du 31 juillet 1944, Kommando Kaltenkirchen,
matricule 40470.
Décédé le 13 décembre 1944. Plaque de Ernest LE VERGER, 26 rue de
Cadelac en Loudéac
Louis Eugène Marie FRABOULET,
né le 9 novembre 1923 à Loudéac, célibataire, demeurant
rue Férée à Loudéac, employé de commerce.
FFI tué au combat par les Allemands le 4 août 1944 à 4 heures
du matin au lieu dit la Grenouille, route N768. Les
3 sépultures du carré des Patriotes, cimetière rue Ernest
en Loudéac
Marcel LE HELLAYE, né le
8 juin 1924 à Loudéac, célibataire, employé de commerce
chez ses parents.
Arrêté le 1er mars 1944 par la gendarmerie de
Guingamp.
Déporté au camp de concentration de Dachau où
il est décédé.
Raymond PEDRONO, né
le 3 décembre 1924 à Loudéac, célibataire, ouvrier
jardinier.
Arrêté le 1er mars 1944 par la gendarmerie de Guingamp.
Déporté au camp de concentration de Buchenwald, décédé
en 1945.
Anselme Jean Baptiste QUERO,
né le 5 novembre 1923 à Loudéac, demeurant rue de Moncontour
en Loudéac, célibataire, électricien.
Arrêté
le 3 janvier 1944 parce qu'il circulait de nuit sans éclairage et aurait heurté un officier allemand.
Son
frère Francis, né le 5 janvier 1921 à Loudéac fut
arrêté le 5 janvier 1944 pour le même motif.
Décédé
en déportation.
Eugène Yves Marie QUERO, né le 2 janvier
1909 à Loudéac, célibataire, demeurant à la Tannerie
à Loudéac, mécanicien électricien.
Le 19 juin
1944, il est dénoncé par deux femmes. Une perquisition est opérée
par les Allemands au domicile de Eugène QUERO, qui y découvrent
un fusil de chasse ayant appartenu à son père (il était interdit
d'en posséder, ceux qui en possédaient devaient les avoir remis
aux occupants).
Arrêté et assassiné à proximité
de son domicile de deux coups de feu vers 22 h45 près de l'hôpital
hospice occupé par les Allemands.
Son corps fut entreposé sur
un lit à l'hôpital au pied duquel avaient été posés
ses sabots remplis de paille ; il portait une blessure à la tête
et à la poitrine. Seule, la famille fut autorisée à assister
à ses obsèques.
L'assassinat fut ordonné par le commandant
allemand HUMULA dit "Charlot". Plaque
de Eugène QUERO, mur de l'Hôpital rue Saint-Joseph en Loudéac
Louis WINTER,
né le 20 février 1925 à Loudéac, célibataire,
ouvrier mécanicien.
Arrêté le 1er mars 1944 par la gendarmerie
de Guingamp.
Déporté au camp de concentration de Dachau, où
il est décédé en 1944.
Y.
BLOUIN,
A. BOISHARDY,
P. BOSCHER,
M.
CADORET,
E. CALAIS,
M. CROLLER,
H.
FLAGEUL,
Y. GALLOT,
L. GOUJON,
Y. ROBIN,
O. GROJO,
G. GUIDAR,
R.
HAUTE,
Joseph Etienne
Marie LAUNAY, né
le 5 décembre 1904 à Loudéac, marié avec des enfants,
demeurant à Loudéac, charpentier.
Le 3 août 1944, les Allemands dans leur fuite mettent le feu à un
magasin. Joseph LAUNAY, avec deux de ses ouvriers,
participe à l'extinction du feu.
En revenant chez lui vers 19 heures
il est blessé alors qu'il marchait rue de Pontivy, il cherche à
se réfugier au café le plus proche. Lorsqu'il arrive sur le seuil
de la porte de l'établissement, une automobile passe, conduite par des
Allemands tirant partout dans leur fuite en direction de Lorient. Joseph LAUNAY
est atteint à nouveau. Il devait décéder à 21 heures
le même jour à la clinique de
La Providence, où il avait été transporté. Plaque de Joseph LAUNAY, 35
rue de Pontivy en Loudéac
J.
LE BEAU,
Désiré Victor
Marie LE DUC, né
le 5 avril 1916 à Saint-Barnabé, demeurant à Kermélen
en Loudéac, cultivateur.
Tué par les Allemands le 15 juin 1943
à 4 heures du matin sur la route d'Hémonstoir près du lieu
dit Kercadélac. Stèle
de Désiré LE DUC, rue Cadélac en Loudéac
E. LE GUEDART,
J. B. LE VEXIER,
R. LUCAS,
E.
MADORE,
A. MAHE,
L. MAUGAN,
E.
MOISAN,
A. RIO,
J. ROBIC,
P.
ROINIER,
F. RUELLAND,
Yves TARDIVEL, né
le 7 décembre 1921 à Allineuc, professeur d'histoire, géographie
et anglais, célibataire, demeurant à Lamballe.
Arrêté
le 14 janvier 1943 à Lamballe, conduit à la Feldgendarmerie de Saint-Brieuc
sur ordre des autorités occupantes.
Mort en déportation au camp
de concentration d'Oranienburg en Allemagne. Plaque
du Collège et Lycée Saint-Joseph, 42 rue de La Chèze en Loudéac
François BESCOND, né le 11 septembre 1914 dans le Finistère,
gérant de coopérative agricole, célibataire, demeurant à Saint-Caradec.
Maurice MARIGOT, né
le 24 août 1921 à Saint-Caradec, célibataire, demeurant à
Saint-Caradec.
Le 5 août 1944,
Maurice MARIGOT et François BESCONT résistants, pilotaient les Américains
vers Saint-Caradec, le pont de l'Oust ayant été dynamité
par les Allemands, la jeep américaine ne pouvant emprunter le pont, passa
par la rivière peu profonde à cet endroit, mais elle sauta sur une
mine immergée et ses occupants furent tués. Cet événement
se situa en même temps que les combats pour la Libération de Loudéac
et de Merdrignac. Plaque du Pont du Moulin en Trévé
Isidore LE CORRE, né
le 24 octobre 1910 à Croixanvec dans le Morbihan, ouvrier agricole à Tréviel en
Saint-Caradec.
Arrêté pour avoir habillé et nourri des aviateurs américains
tombés d'un avion.
Pacifique TARDIVEL,
né le 26 janvier 1917 à Saint-Caradec, célibataire, demeurant à Saint-Caradec,
il a rejoint le maquis en mai 1944.
Georges DIVENAH,
forgeron chez COROLLER au 32 rue de Cadelac en Loudéac, patriote résistant.
Le 4 août 1944 au pont de Belle-Isle en Hémonstoir lors d'un contrôle
allemand, il est trouvé en possession d'un revolver.
Arrêté,
martyrisé puis assassiné par les Allemands dans la propriété
de Monsieur André LE DEUFF au lieu dit La Rabine à proximité
de la place de l'église de Saint-Caradec. Stèle
de Georges DIVENAH, place du Martray en Saint-Caradec